Le Tableau et la Scène : Peinture et mise en scène du répertoire héroïque dans la première moitié du XVIIIe siècle, Autour des figures des Coypel. Recueil d’études issues du colloque de Nantes 16-17 mai 2011
Textes réunis et présentés par Adeline Collange-Perugi et Jean-Noël LaurentiCollange-Perugi, Adeline - Editeur scientifique
Laurenti, Jean-Noël - Editeur scientifique
La Gorce, Jérôme de - Auteur
Français
Villereau - ACRAS - 2014
1 vol. (130 p.) - 24 p. d’ill. en noir et blanc, 1 p. en coul. - 30 cm
Organisé par Adeline Collange-Perugi (musée des Beaux-Arts de Nantes), Marie-Pauline Martin et Julie Ramos (INHA), Jérôme de La Gorce et Jean-Noël Laurenti (ACRAS) et le Printemps des arts, les 16-17 mai 2011 au Musée des Beaux-Arts de Nantes
0_FS_Oeuvre du musée Fabre en rapport : Antoine Coypel, Enée portant son père Anchise, 1715-1717, Inv. D804.1.3, fig. 21, cat. 8, p. 64 repr., texte p. 56
Troy, Jean-François de ( 1679-1752 ) - Et le théâtre
Loo, Carle van ( 1705-1765 ) ) - Et le théâtre
Coypel (famille) - Et le théâtre
Coypel, Antoine ( 1661-1722 ). Enée portant son père Anchise
Peinture et théâtre - ( ) - ( )
Que la Cléopâtre avalant le poison de Charles-Antoine Coypel, ou le Portrait de Mademoiselle Clairon en Médée de Carle Vanloo, soient empreints d’un imaginaire lié au théâtre, semble une évidence. Mais la formulation positive de leur « théâtralité » pose question. Trop souvent réduite à une qualité seulement sensible, désignant toute recherche ostentatoire de l’effet (la grandiloquence des mouvements, l’exacerbation des sentiments ou encore la pompe des décors), la « théâtralité » se déplace au contraire dans le paysage historique en fonction d’idées et d’expériences concrètes relatives aux arts dramatiques. Elle peut dès lors être repérée, et même définie par l’examen du théâtre lui-même, dans son authentique perspective du XVIIIe siècle – à travers l’étude de sa dramaturgie, de ses décors et de son espace scénique, du jeu ou du costume de ses acteurs… Toutefois, si l’œuvre d’un Coypel ou d’un Fragonard emprunte indéniablement à l’imaginaire théâtral, cette « source » s’affirme-t-elle, au sein du tableau, comme une simple référence, ou devient-elle « ressource » – soit l’occasion, pour l’artiste, de découvrir au contact du théâtre des qualités expressives propres à l’art de peindre ?
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