Jeune Martyre morte (sainte Mustiole ?)

Mentionné dans l’inventaire du sculpteur bolonais Giulio Cesare Conventi (1577-1640) du 13 août 1640 (Una S. Mustiola di mano del S.r. Guido Cagnazzi con cornice bianca) (?) ; correspond peut-être au tableau cité dans le catalogue des tableaux de la reine Christine de Suède vers 1689 (Un quadro di una Santa Martire a giacere come morta gran parte ignuda con appresso l’instromento del martirio con panno azzurro dalla cintura fino alle ginocchia, di Guido in tela a giacere, figura grande al naturale, alta p.mi ... quattro e un terzo e larga p.mi sei con cornice dorata graffita alla fiorentina), puis son héritier, le cardinal Decio Azzolino (1623-1689), puis dans l’inventaire dressé par François Monaville lors du transfert des tableaux de la reine Christine de Suède dans le palais du prince Livio Odescalchi (1654-1713), duc de Bracciano, et qui daterait au plus tard du 12 août 1697 (stanza grande appresso alla galleria […] Cangiaccio 11. Quadro singolare d’un martire che dorme frà li stromenti del martirio cornice d’oro con pocco intaglio) ; Rome, son neveu, Baldassarre Erba Odescalchi (mort en 1746), 1713 ; Paris, Palais Royal, vendu par Pierre Crozat (1665-1740) à Philippe II (1674-1723), duc d’Orléans, 1721 ; par héritage à Louis (1702-1752), duc d’Orléans, puis Louis Philippe Ier « Égalité » [1747-1793]) ; Paris, vendu vers janvier 1792 avec les peintures italiennes, françaises et espagnoles de la collection Orléans au vicomte Édouard de Walckiers (1758-1837) au nom de son cousin ; Paris et Londres, acquis plus tard en 1792 par le comte François-Louis-Joseph de Laborde-Méréville (1761-1802) ; Londres, utilisé en gage de prêt garanti par le banquier Jeremiah Harman (1763-1844), 1792-1798 ; Londres, négocié par Michael Bryan (1757- 1821) au nom du syndicat de la famille noble ; Londres, Bryan, première vente de la collection Orléans, 26 décembre 1798 et jours suivants, lot 97 ; acheté 50 guinées à cette vente ; Londres, Bryan, deuxième vente Orléans, 14 février 1800, lot 18 ; acheté à cette vente 18,18 livres par Downing ; vente Walsh Porter (mort en 1809), Londres, Christie’s, 22 mars 1803, lot 30 ; acheté à cette vente 29,8 livres par Jean-Baptiste-Pierre Lebrun (1748-1813) ; sa vente, Paris, 10-13 août 1803, lot 17 ; acheté à cette vente 700 francs par Lebrun pour son frère cadet Pierre Louis Lebrun de Villeneuve (1760-1809), 11 août 1803 ; vente Diderick, baron van Leyden [Lebrun], Paris, 8 novembre 1804, lot 121, puis retiré pour 250 francs ; vente Lebrun, Paris, 29 septembre 1806, lot 24 (« Guido Cagnacci, La Magdelaine évanouie, après s’être mortifiée ») ; acheté à cette vente 312 francs par Guillaume-Jean Constantin (1755-1816) ; Rueil-Malmaison, collection Joséphine de Beauharnais (1763-1814) (inventaire de Malmaison, 1814, n°971 [estimé 300 francs]) ; partage de la Galerie : reine Hortense (estimé 1200 francs) ; vente de tableaux appartenant à la reine Hortense, Augsbourg, 15 juin 1819, lot 6 (attribué à Guido Reni ; annoté : « 4000 / 3000 / 1002[?] – acquis par ahorne [D’Horn ?] / prince de [illisible] ») ; acquis par Jean-Pierre Collot (1764-1852), directeur de la Monnaie à Paris, pour 18 guinées ; vente Collot, Paris, Hôtel des ventes, 25 et 26 mai 1852, lot 4 (« Guido Cagnacci, Jeune Martyre ») ; acheté par la Ville de Montpellier pour 5 000 francs en juin 1852 (estimations : 5 000 francs).